Interview-Rencontrer
Choix d'un partenaire:
Quand j'étais au lycée on a eu beaucoup d'élèves venant du Bas-Valais. Je me suis souvenu d'une personne en particulière et j'ai donc décidé de lui téléphoner. Nous n'avons pas parlé depuis longtemps, mais elle a immédiatement consenti à faire une interview, et j'ai donc commencé à préparer quelques questions. Elle venait de Sion et je suis allé le chercher à la gare le week-end du troisième octobre pour faire cette interview.
L'interview:
P: Bonjour M.
M: Bonjour
P: Pour commencer – parlez un petit peu de vous. Qui est M.?
M: Alors, je m'appelle M.F.
P: Oui.
M: J'ai 23 ans et j'ai grandi de langue maternelle française mais j'ai vécu 9 ans dans le haut-valais.
P: Alors vous êtes parfaitement bilingue?
M: Tout à fait j'ai eu la chance d'être plus ou moins bilingue même si mon allemand n'est pas parfait. Mais– sinon, je suis quelqu'un qui aime bien le sport, j'aime bien quand ça bouge, j'aime bien l'action, je fais du Krav Maga, en fait, je faisais.
P: Vous avez arrêté ?
M: Oui j'ai dû arrêter.
P: Pourquoi?
M: Parce que je suis allé à l'université à Genève et je ne pouvais plus revenir en Valais pour faire les entraînements. Et sinon je suis quelqu'un qui aime la musique aussi, je fais du rap à côté. J'aime bien à m'exprimer sur ce que je vois, sur ce que je ressens.
P: D'accord. Vous avez parlé de l'université. Qu'elle est votre parcours scolaire?
M: Alors, comme j'ai dit justement, jusqu'à la troisième primaire, j'étais dans le Bas-Valais et puis je suis venu dans le Haut-Valais où j'ai fait mes deux premières années de collège également en allemand. Après la première, je suis parti dix mois aux États-Unis, au Kansas précisément.
P: Alors vous avez appris l'anglais et puis vous saviez déjà le français et l'allemand?
M: Exactement, et ma mère est espagnole.
P: Alors vous êtes trilingue? Ah, l'espagnol aussi, alors ça fait quoi?
M: Quadrilingue.
P: D'accord, c'est impressionnant
M: Et une fois que je suis revenu des États-Unis, on a re-déménagé dans le Bas-Valais où j'ai terminé ma scolarité, en fait mon collège, en français, et je suis ensuite, après un an à l'armée, parti à Genève donc comme je disais, à l'université. Mais seulement pendant trois mois parce que j'ai vu que ce n'était pas ce qui me correspondait. J'ai donc arrêté mes études.
P: Vous avez donc dû faire le service militaire?
M: Oui
P: Vous avez dû faire quoi?
M: J'étais Grenadier de la police militaire à Aarau
P: D'accord
M: Mais j'ai dû arrêter à cause de problèmes au genou. Et ensuite je suis devenu chauffeur divisionnaire à Berne, ce qu'est bien sûr totalement différent. Mais c'était également une expérience assez intéressante.
P: Et puis maintenant qu'est-ce que vous faites? Vous voulez aller à l'école ou bosser ou autre chose?
M: Là pour l'instant je postule auprès de la police cantonale Genevoise. J'ai tenté de postuler auprès de la police cantonale Vaudoise, mais, malheureusement tout à la fin ça n'a pas joué. Donc je retente ma chance auprès de la police parce que c'est quelque chose qui depuis tout petit déjà m'intéresse. J'aime bien l'idée d'avoir un métier dans lequel on ne sait pas ce qui va se passer, d'avoir un métier utile aussi, à la société, et donc c'est la voie que je me dirige et on va voir si je parviens au bout de ce que j'entreprends.
P: Mais donc vous devez travailler à Genève et donc vous n'êtes pas dans votre famille. Ça vous inquiète un petit peu, ou pas vraiment?
M: Non, comme j'ai souvent été loin de ma famille, déjà avec les dix mois aux États-Unis je suis quand même quelqu'un d'indépendant qui aime beaucoup bouger. On est très proches avec ma famille, mais on n'est pas très fusionnels. Ça veut dire qu'on n'est pas obligés d'être tout le temps ensemble. Donc, ça me dérange pas de partir au loin et de prendre mon propre appartement à Genève et de commencer ma propre vie là-bas.
P: D'accord. Vous avez parlé de votre famille – vous avez des frères et des sœurs?
M: Oui, alors j'ai un frère qui a quatorze mois de moins que moi, et on s'entend très bien et on a fait la plupart de notre scolarité ensemble alors on a le même cercle d'amis, on partage beaucoup de passions communes comme le Krav Maga et donc on s'entend vraiment très bien.
P: Est-ce qu'il est aussi allé aux États-Unis pendant une année?
M: Oui en même temps que moi. On a tout fait ensemble mais on n'était pas au même endroit mais on est partis ensemble. Lui était à Las Vegas – chanceux – et lui maintenant étudie à la HSG à St. Gall, donc l'haute école d'économie.
P:D'accord c'est dur?
M: Oui, c'est franchement dur, mais bon, il a de bonnes capacités, donc je ne me fais pas de souci pour lui.
P: Et vos parents? Ils font quoi?
M: Alors, ma mère elle est secrétaire assistante au BEL, donc au bureau des échanges linguistiques, et organise des échanges pour des étudiants du cycle et du collège à Sion, et mon père est responsable de marketing à Anzère où il développe une nouvelle entité de marketing qui est en train d'être crée.
P: D'accord merci beaucoup
M: Merci monsieur.
Choix d'un partenaire:
Quand j'étais au lycée on a eu beaucoup d'élèves venant du Bas-Valais. Je me suis souvenu d'une personne en particulière et j'ai donc décidé de lui téléphoner. Nous n'avons pas parlé depuis longtemps, mais elle a immédiatement consenti à faire une interview, et j'ai donc commencé à préparer quelques questions. Elle venait de Sion et je suis allé le chercher à la gare le week-end du troisième octobre pour faire cette interview.
L'interview:
P: Bonjour M.
M: Bonjour
P: Pour commencer – parlez un petit peu de vous. Qui est M.?
M: Alors, je m'appelle M.F.
P: Oui.
M: J'ai 23 ans et j'ai grandi de langue maternelle française mais j'ai vécu 9 ans dans le haut-valais.
P: Alors vous êtes parfaitement bilingue?
M: Tout à fait j'ai eu la chance d'être plus ou moins bilingue même si mon allemand n'est pas parfait. Mais– sinon, je suis quelqu'un qui aime bien le sport, j'aime bien quand ça bouge, j'aime bien l'action, je fais du Krav Maga, en fait, je faisais.
P: Vous avez arrêté ?
M: Oui j'ai dû arrêter.
P: Pourquoi?
M: Parce que je suis allé à l'université à Genève et je ne pouvais plus revenir en Valais pour faire les entraînements. Et sinon je suis quelqu'un qui aime la musique aussi, je fais du rap à côté. J'aime bien à m'exprimer sur ce que je vois, sur ce que je ressens.
P: D'accord. Vous avez parlé de l'université. Qu'elle est votre parcours scolaire?
M: Alors, comme j'ai dit justement, jusqu'à la troisième primaire, j'étais dans le Bas-Valais et puis je suis venu dans le Haut-Valais où j'ai fait mes deux premières années de collège également en allemand. Après la première, je suis parti dix mois aux États-Unis, au Kansas précisément.
P: Alors vous avez appris l'anglais et puis vous saviez déjà le français et l'allemand?
M: Exactement, et ma mère est espagnole.
P: Alors vous êtes trilingue? Ah, l'espagnol aussi, alors ça fait quoi?
M: Quadrilingue.
P: D'accord, c'est impressionnant
M: Et une fois que je suis revenu des États-Unis, on a re-déménagé dans le Bas-Valais où j'ai terminé ma scolarité, en fait mon collège, en français, et je suis ensuite, après un an à l'armée, parti à Genève donc comme je disais, à l'université. Mais seulement pendant trois mois parce que j'ai vu que ce n'était pas ce qui me correspondait. J'ai donc arrêté mes études.
P: Vous avez donc dû faire le service militaire?
M: Oui
P: Vous avez dû faire quoi?
M: J'étais Grenadier de la police militaire à Aarau
P: D'accord
M: Mais j'ai dû arrêter à cause de problèmes au genou. Et ensuite je suis devenu chauffeur divisionnaire à Berne, ce qu'est bien sûr totalement différent. Mais c'était également une expérience assez intéressante.
P: Et puis maintenant qu'est-ce que vous faites? Vous voulez aller à l'école ou bosser ou autre chose?
M: Là pour l'instant je postule auprès de la police cantonale Genevoise. J'ai tenté de postuler auprès de la police cantonale Vaudoise, mais, malheureusement tout à la fin ça n'a pas joué. Donc je retente ma chance auprès de la police parce que c'est quelque chose qui depuis tout petit déjà m'intéresse. J'aime bien l'idée d'avoir un métier dans lequel on ne sait pas ce qui va se passer, d'avoir un métier utile aussi, à la société, et donc c'est la voie que je me dirige et on va voir si je parviens au bout de ce que j'entreprends.
P: Mais donc vous devez travailler à Genève et donc vous n'êtes pas dans votre famille. Ça vous inquiète un petit peu, ou pas vraiment?
M: Non, comme j'ai souvent été loin de ma famille, déjà avec les dix mois aux États-Unis je suis quand même quelqu'un d'indépendant qui aime beaucoup bouger. On est très proches avec ma famille, mais on n'est pas très fusionnels. Ça veut dire qu'on n'est pas obligés d'être tout le temps ensemble. Donc, ça me dérange pas de partir au loin et de prendre mon propre appartement à Genève et de commencer ma propre vie là-bas.
P: D'accord. Vous avez parlé de votre famille – vous avez des frères et des sœurs?
M: Oui, alors j'ai un frère qui a quatorze mois de moins que moi, et on s'entend très bien et on a fait la plupart de notre scolarité ensemble alors on a le même cercle d'amis, on partage beaucoup de passions communes comme le Krav Maga et donc on s'entend vraiment très bien.
P: Est-ce qu'il est aussi allé aux États-Unis pendant une année?
M: Oui en même temps que moi. On a tout fait ensemble mais on n'était pas au même endroit mais on est partis ensemble. Lui était à Las Vegas – chanceux – et lui maintenant étudie à la HSG à St. Gall, donc l'haute école d'économie.
P:D'accord c'est dur?
M: Oui, c'est franchement dur, mais bon, il a de bonnes capacités, donc je ne me fais pas de souci pour lui.
P: Et vos parents? Ils font quoi?
M: Alors, ma mère elle est secrétaire assistante au BEL, donc au bureau des échanges linguistiques, et organise des échanges pour des étudiants du cycle et du collège à Sion, et mon père est responsable de marketing à Anzère où il développe une nouvelle entité de marketing qui est en train d'être crée.
P: D'accord merci beaucoup
M: Merci monsieur.
Justification:
J'ai choisi cette personne parce qu'il est jeune et déterminé. Je voulais faire une interview sur la vie d'une personne. Il est intéressant de comparer sa propre vie avec la vie d'une autre personne. De plus, c'était plus facile de parler à quelqu'un que j'ai déjà rencontré même si on n'a parlé pas depuis longtemps. De plus, je n'ai pas vu M. depuis plusieurs années et cet interview était une chance pour nous deux de nous rencontrer.
Deux interprétations:J'ai choisi cette personne parce qu'il est jeune et déterminé. Je voulais faire une interview sur la vie d'une personne. Il est intéressant de comparer sa propre vie avec la vie d'une autre personne. De plus, c'était plus facile de parler à quelqu'un que j'ai déjà rencontré même si on n'a parlé pas depuis longtemps. De plus, je n'ai pas vu M. depuis plusieurs années et cet interview était une chance pour nous deux de nous rencontrer.
M. vient d'un petit village près de Sion. Même si sa langue maternelle est le français, il fait quand même des fautes à l'oral. Ce qui est le plus visible est le fait qu'il ne structure pas vraiment ses réponses à l'oral comme il voudrait à l'écrit. Il m'a aussi dit que l'oral contient aussi d'autres problèmes comme les anglicismes. Même s'il n'a pas utilisé des anglicismes dans cette interview, il m'a affirmé qu'il y en a trop dans le français et cela pose un problème à l'école. Ce qui est aussi difficile est la différence du français de la Suisse et celui de la France. Comme, par exemple, les Suisse-Romands parlent d'un modérateur, les Français parlent d'un animateur. Ces différences sont, parfois, très difficile à dénicher, particulièrement si on habite en Suisse.
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