3 - OUÏR VOIR
version révisée
Rebekka Bütler, Le
huitième jour, 27.11.15
a) Visionnage d’un
film francophone : Le huitième jour
b) Le film en bref
Titre : Le
huitième jour
Réalisateur :
Jaco van Dormael
Scénariste :
Jaco van Dormael
Année de
sortie : 1996
Pays
d’origine : Belgique
Acteurs
principaux : Daniel Auteuil, Pascal Duquenne
Durée : 1h 58
min
Genre : Comédie
dramatique
c) choix de 2
séquences
d) Pourquoi ces
séquences sont-elles importantes ? + résumé
La première séquence
La première séquence
montre les aspects principaux du film. D’abord, elle montre l’amitié entre
Harry et Georges qui est devenue très forte. Ils passent beaucoup de temps
ensemble et, dans cette scène, ils vont bien habillés au restaurant. Cette
scène montre la façon de vivre de Georges. Il est honnête et dit directement ce
qu’il pense, ce qui montre l’exemple avec la frite trop brulée. Ensuite on lui
voit manger des frites avec délectation, ce qui illustre sa capacité de
savourer l’instant. Georges est présenté comme une personne positive, gentille,
honnête et avec un bon cœur. Il veut faire un cadeau à la serveuse mais quand
il enlève ses lunettes de soleil, elle se montre choquée. Ce n’est pas qu’elle
refuserait Georges parce qu’elle ne le trouve pas gentil, mais elle ne sait pas
comment réagir à son handicap et elle va refuser le cadeau. Ensuite, Harry
calme Georges, qui exprime bruyamment sa tristesse devant ce refus. La
représentation du refus des handicapés dans la société est un des aspects
primordiaux du film.
La deuxième séquence
Georges se suicide
vers la fin du film, il saute d’un bâtiment. L’interprétation de cette action qui
tombe sous le sens est qu’il ne supporte plus le refus dont il fait l’objet
dans la société par conséquence, il préfère mourir. La séquence montre des gens,
parmi lesquelles Harry se trouve, qui regardent comment le corps de Georges est
emporté. Harry a donc perdu son ami, mais comme la scène suivante le montre, l’amitié
avec Georges a changé sa vie. Au début du film il était un employé de banque
qui ne connaissait que son travail et qui avait aussi des problèmes familiaux.
C’était lui qui s’énervait chaque matin parce qu’il se trouvait au bouchon,
c’est-à-dire exactement comme le jeune homme qu’on voit sur scène. A la fin du
film Harry a quitté son travail et bien qu’il ait l’air un peu négligé, il
semble être beaucoup plus heureux qu’au début. Grâce à l’amitié avec Georges il
a appris de savourer l’instant et de surcroît, son changement à provoque qu’il a
réussi à rattraper le contact avec ses enfants grâce à son changement.
e) Recherches,
interprétation
Non seulement le
film a été un très grand succès en France mais encore Daniel Auteuil et Pascal
Duquenne ont obtenu le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes de
1996. Les critiques décrivent le but principal du film : « En
tournant ce film, le réalisateur désirait mettre en lumière la stigmatisation
dont souffraient les handicapés dans la société. »[1]
Le film jette donc un œil critique sur notre société et défend d’arrêter la
stigmatisation des handicapés.
Mais le film
critique aussi un autre aspect. Les problèmes que notre société fondée sur le
rendement individuel apporte. La vie des hommes d’affaires n’est pas présentée
sous un jour très favorable et le film montre bien que les personnes avec une
trisomie 21 peuvent nous apprendre beaucoup de choses. Il nous rappelle par
exemple qu’il faut savourer l’instant présent. Grâce à l’amitié avec Georges,
Harry passe un changement énorme ce qui lui permet de retrouver son bonheur.
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