Choix d’un partenaire:
Une copine m’a aidé avec le choix parce qu’elle connaît une personne de langue maternelle française. Mon intérêt s’est agrandit quand elle m’a dit que Madame S. est du métier une jardinière d’enfants. Elle a accepté la réalisation d’interview et j’ai commencé à préparer quelques questions. Du fait que nous habitons à Saint-Gall, nous nous sommes accordées d’y faire l’interview.
Interview
A: Pour commencer - pourriez-vous me dire qui vous êtes?
O: Je suis O.S.
A: Quelle est votre profession?
O: Alors, j’ai fait des études de jardinière d’enfants. Ensuite, j’ai fait des diplômes pour devenir une professeur d’école et, après, je suis arrivée en Suisse. J’ai donné des cours de français à l’école primaire à Rotmonten, en cinquième et sixième primaire. Et j’ai fait la formation pour que je soit un experte de DELF.
A: Oui, j’ai fait le B2 il y a quelques années.
O: Voilà, tu vois. Donc, moi je suis experte depuis 16 ans pour le DELF. Donc, je donne des cours de français. Maintenant je n’ai plus de classe, mais je donne des cours privés et je fait toujours passer les examens du DELF.
A: D’où venez-vous originalement?
O: Je viens de Paris. Je suis née à Paris, je me suis mariée à Paris, et mon mari qui est suisse-allémanique est revenu à Saint-Gall, et pour cette raison j’ai quitté Paris, et je suis venue et m’est installée en Suisse.
A: Est-ce que Saint-Gall était le premier choix?
O: Non, j’ai d’abord habité quatre ans à Herisau. Donc, c’était pour moi un choc, Paris - Herisau. C’était un choc parce que je n’ai jamais appris l’allemand à l’école. Bien sûr, j’ai eu des difficultés à comprendre le suisse-allemand et l’allemand. Et, après quatre ans, nous sommes venus habiter à Saint-Gall dans le quartier de Rotmonten, parce que c’est la maison où a habité mon beau-père.
A: Mhm, alors vous donnez des cours privés pour les enfants. Quoi était la motivation pour faire des cours privés ainsi qu’être une enseignante?
O: Parce que je suis aussi une mère de deux grand garçons. Et j’aime enseigner, et c’est mon métier à la base, donc, cela dit, j’aime avoir une classe, j’aime tous les petits mieux que des adolescents et que des adultes, donc ça c’est vraiment ma passion cet enseignement.
A: C’est vraiment une jolie chose.
O: Oui c’est un jolie métier l’enseignement.
A: Comment vous vous préparez pour les leçons et comment vous préparez les leçons elles-mêmes? Est-ce qu’il y a une routine?
O: Alors, écoute, ça dépend. Maintenant, j’avais un jeune qui vient de venir pour faire une heure de conversation, parce qu’il fait la maturité au moi du juin 2016. Il est venu maintenant parce qu’il a deux livres qu’il a lus et qu’il doit présenter, donc, j’ai posé des questions et il avait toute une feuille avec les question que son professeur lui a donnée. Donc, c’était une heure de conversation sur les deux livres. Et ce matin j’avais des élèves adultes qui font le ISME et, eux aussi ont un livre à lire, et on a beaucoup discuté et fait des traductions grammaticales. Donc, si tu veux, ça dépend de la classe, des élèves. J’ai des adultes, j’ai des élèves qui sont de la Kanti (Kantonsschule), j’ai des élèves qui sont à l’école à la Fladen, ça dépend des élèves, tu vois.
A: Si vous deviez décrire des bonnes qualités d’un enseignant, est-ce que vous pouvez les nommer?
O: Alors, la première qualité, je dirais, comme enseignant, c’est d’avoir, ben, bien sûr d’être motivé, et surtout aider/motiver des enfants et avoir beaucoup, beaucoup de patience. Parce qu’il faut toujours, toujours répéter les mêmes choses, surtout quand tu fais de la grammaire avec des élèves. Voilà, ça je pense, pour moi, ce sont les deux qualités, bien sûr avoir le contact avec des enfants, des élèves, les écouter, et voilà la patience, ne jamais s’énerver, être calme et discuter avec des élèves même quand il ne sont pas d’accord.
A: Oui, c’est vraiment important. Est-ce qu’être un enseignant peut quelquefois être un défi?
O: Oui, hm pas pour moi, pour moi ce n’est pas un défi. Pour moi, depuis 7, 8 ans, j’ai toujours décidé que je serais d’abord une jardinière d’enfants, parce que j’adorais les petits enfants à 3 ans, 4 ans, 5 ans. Après quand je suis arrivée en Suisse, je ne pouvait pas être jardinière d’enfants à cause de la langue, je ne parlait pas d’allemand. Donc, à ce moment-là, à Rotmonten, ils avaient besoin d’un professeur de français en cinquième et sixième, et moi j’ai demandé et, avec mes diplômes, c’était idéal pour les enfants qui avaient vraiment un professeur de langue maternelle française, tu vois. Donc, pour moi, c’était pas un défi, je fais ce que je fais. Tu sais, en France, les professeurs ou les jardinières d’enfants, les instituteurs sont très mal payés. Tu ne fais pas un métier, tu n’enseignes pas en France pour l’argent, pas du tout. Parce qu’on est très mal payé. On le fait parce qu’on l’aime, c’est vraiment une vocation, l’enseignement chez nous c’est vraiment une vocation. Chez moi, c’était une vocation, même si j’avais, même si j’ai gagné très peu, pour moi c’était vraiment mon métier à cause des enfants.
A: C’est trop joli d’entendre ça. Voilà, merci beaucoup d’avoir trouvé le temps pour l’interview.
O: Je t’en prie et une bonne continuation dans tes études!
Justification:
J’ai fait l’interview avec Madame S. puisque son métier et, après l’interview, sa personnalité m’ont fascinés. Bien que mon but principal ne soit pas de devenir une jardinière d’enfants, je veux devenir une enseignante du gymnase. Quand elle a dit qu’elle a fait ce métier à cause des enfants, cela m’a captivée beaucoup. Il n’y a pas énormément enseignants qui sont intéressés à la profession elle-même. Ils se plutôt passionnent pour l’argent et les vacances. L’interview avec O.S était intéressant puisque nous ne nous sommes jamais rencontrées et elle m’a encouragé davantage au métier d’enseignante.
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