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Le Grand
Cahier, Agota Kirstof
a) lire à haute voix
a) lire à haute voix
c) Les chapitres 4, 5 et 6 par Andrina
Chapitre 4, Les travaux:
Les jumeaux
décrivent dans ce chapitre les travaux de Grand-Mère. Ils observent pendant
cinq jours le déroulement réglé d’une journée de Grand-Mère : Le matin
elle s’occupe de ses animaux et du jardin. Plus tard elle va au marché et vend
ce qu’elle a récolté. Avec les aliments qu’elle n’a pas pu vendre, elle fait des
confitures ou bien des soupes. Le matin du sixième jour, les jumeaux commencent
à l’aider, pour qu’ils ne fussent plus obligés de manger que des fruits
sauvages et pour qu’ils puissent dormir dans la maison et plus dans le jardin.
Chapitre 5, La forêt et la
rivière
Pour arriver à la forêt, il faut traverser la rivière, ce qui est très
difficile quand il a plu fortement. Cependant, quand il a moins plus, les
jumeaux peuvent traverser la rivière facilement en sautant d’une pierre à
l’autre. La frontière dangereuse se trouve près de la forêt. Un jour, ils
construisent un pont avec des planches et des briques qu’ils ont prises dans
des maisons détruites par les bombardements. Les jumeaux commencent à attraper avec
les mains des poissons dans la rivière. Leur savoir-faire surprend Grand-Mère,
et ils lui donnent les poissons pour les vendre au marché. Ils apprennent avec
Grand-Mère à distinguer les champignons comestibles de ceux qui sont vénéneux
et lui ramènent des marrons et des fagots de bois. Une fois, ils trouvent le
cadavre d’un soldat et ils lui prennent de son fusil, ses cartouches et les
grenades. À la maison, ils les déposent sous le banc devant la fenêtre de
l’officier.
Chapitre 6, La saleté
Ce chapitre est consacré à la saleté. Les jumeaux nous racontent que toute
la maison, y compris Grand- Mère, est sale et qu’il n’y a pas de
possibilité de se laver, parce qu’il n’y a ni de toilettes (on pisse dans le
jardin), ni de baignoire, ni de savon et ni du papier hygiénique (ils doivent
utiliser de grandes feuilles). Donc, ils sont obligés d’aller dans la rivière
pour se laver (cela est impossible quand il fait froid) ou ils ne se lavent que
le visage dans les puits. De temps en temps, ils n’ont même plus des vêtements,
de lins et de draps propres que leur mère leur a donnés dans un carton, parce
que Grand-Mère a tout vendu. Bien que Grand-Mère fasse la vaisselle, tout est
sale. Les jumeaux ne mangent rien au début, parce qu’ils voient que
leur Grand-Mère prépare le repas d’une manière dégoûtante. Mais plus tard ils
n’y font plus attention et ils ont l’odeur, aussi terrible que Grand-Mère.
b) Explications de ces trois chapitres
Ces trois
chapitres décrivent en mots simples et pleins des détails la nouvelle vie quotidienne
et cruelle des jumeaux. Le quatrième chapitre donne au lecteur une première
impression des travaux de la Grand-Mère qui sont accomplis chaque jour à la
même heure et dans le même ordre. Ce chapitre est important, parce qu’on
commence à comprendre comment les jumeaux pensent : Ils n’aident pas
Grand-Mère, parce qu’ils ont pitié d’elle, mais parce qu’ils ont honte d’eux-mêmes.
Cette énonciation montre que les jumeaux ont décidé pour eux-mêmes ce qu’il
faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, sans se laisser influencer par la
société ou par des personnes singulières. Le cinquième chapitre met en scène le
décor de l’action, sans mentionner un nom propre de la ville ou du pays. En
analysant ce chapitre on voit de nouveau que les jumeaux veulent produire activement
quelque chose. Si dans le quatrième chapitre ils aident Grand-Mère, ils créent
dans le cinquième un pont et lui apportent des aliments pour qu’elle puisse les
vendre au marché. Leur le plus grand désir dans cette période horrible semble
d’être utiles, aussi en prenant les armes du soldat mort. Dans le sixième
chapitre il s’agit d’un autre problème de la vie nouvelle des jumeaux : La
saleté. On comprend face à celui-ci l’urgence et la pauvreté qui sont produites
par la guerre. Les jumeaux se sont habitués à se laver hygiéniquement, mais à
cause de la guerre cela n’est plus possible. Donc, d’un côté ils sont obligés d’être
de nouveau créatifs et de savoir comment diminuer ce problème (c.f. avec les
grandes feuilles comme papier hygiénique). De l’autre, ils commencent à
s’endurcir à cause des circonstances terribles : Il ne les frappe plus, si
Grand-Mère prépare le repas « sans se laver les mains et en se mouchant
dans sa manche ».
Pour
conclure, dans ces trois chapitres on fait déjà la connaissance des valeurs morales
des jumeaux (créées par eux-mêmes), de leur cruelle vie nouvelle et des conséquences
de la guerre qui affectent les caractères des personnages principaux du livre
et leur vie.
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