dimanche 29 novembre 2015

Voir-Ecouter version revisée, Andrina Gamboni




4. Voir-Écouter, par Andrina 

a) Transcription, première partie
Voix off : À gauche Pauline, 28 ans, activiste de femen depuis un peu plus de deux ans, à droite Claire, 31 ans, porte-parole d’osez le féminisme. Premier sujet d’importance pour les deux militantes : la laïcité.

Pauline : Nous on est un peu des puristes de la laïcité, on considère que les trois religions monothéistes principales françaises prennent trop de place dans le débat public, veulent imposer leur morale, veulent se substituer à l’éducation, à la loi, donc on a envie de remettre la religion à sa place, c’est-à-dire un cercle privé. Donc, on a envie de défendre ce droit à critiquer la religion, ce droit au blasphème…
Claire : Sur la laïcité, c’est un combat qui est plus que jamais à réaffirmer, enfin nous on voit, par exemple l’avortement, donc on a lancé une grande pétition le 17 janvier pour que, enfin, sur le toutes les femmes européennes puissent avorter, ce qui est loin d’être le cas.
Pauline : Pour le progrès des droits des femmes la religion c’est un boulet au pied des femmes. C’est un boulet, qui tire les droits des femmes vers le bas.

Voix off : L’autre cheval de bataille pour les femen et osez les féminisme c’est la prostitution.

Claire : Ça reste la dernière des violences, en fait, qui n’est pas punie par la loi. Puisque à l’heure actuelle ce sont les prostituées qui le sont pour délit de racolage passif etc. Et donc, ça c’est vraiment nous priorité sur le terrain des violences, et aussi pour les femen, je pense, que, enfin, en 2015 on puisse dire que la France condamne un homme qui sollicite une femme pour un rapport sexuel moyennant finance.
Pauline : Oui, c’est ça, c’est reconnaître que la prostitution, c’est en fait un trafic d’être humain, purement et simplement.
Claire : C’est vrai qu’en Europe on a des législations ben, ça les femen vous êtes bien placées pour le savoir, qui sont extrêmement variables, avec des pays qui, très clairement, mettent en vente les femmes dans des jolies vitrines.
Pauline : C’est ça finalement le système…la non-cohésion du système européen favorise le tourisme sexuel à l’intérieur de l’Europe.

Voix off : Les deux féministes se reconnaissent les mêmes objectifs seuls diffèrent les moyens d’action : interventions coup de poing seinsnus de femen, travail de fond pour osez le féminisme

Pauline : Le travail pédagogique, le travail par l’humour aussi qu’utilise osez les féminisme vient en complémentarité de nos coups d’éclat un peu plus agressifs. Je pense que la palette féministe a besoin de tous ces outils-là, parce qu’ils touchent chacun à des sensibilités différentes pour porter le même message.
Claire : En 2015 on a encore besoin de se battre et je trouve que plus qu’il y a d’associations féministes, et ben plus que ça prouve le dynamisme, et chacune avec son identité peut faire bouger la ligne de fracture, en fait, dans l’égalité fémme-homme.

b) analyse grammaticale
Les deux femmes usent correctement les pronoms relatifs « qui » et « que » : On utilise « qui » quand il remplace le sujet du verbe dans la proposition relative. Par exemple : « Un homme qui sollicite une femmes. » On utilise « que » quand il remplace le complément d’objet direct du verbe dans la proposition relative. Par exemple : « On considère que les trois religions monothéistes principales françaises prennent trop de place dans le débat public. »
Attention, « qui » et « que » sont invariables.

Analyse linguistique:
Il paraît que le reportage est abrégé un peu, qu’on a découpé des phrases et qu’on a lié des énoncés. Pour cette raison, le reportage peut sembler artificiel, puisqu’il n’y a presque pas de chevauchements et que les femmes se prononcent seulement à ce qui concerne le sujet proposé en ne le quittant pas. On a constaté dans la première analyse que les femmes parlent en revanche assez spontanément et cela rend ce reportage plus naturel.


c) exercice audiovisuel (avec de réponses)

1. Quels sont les thèmes importants communs des deux femmes ?
Les sujets importants sont la laïcité et la prostitution.

2. Pourquoi est-ce que la religion tient-elle en bas les droits de femmes ?
Parce que les trois religions monothéistes principales françaises prennent trop de place dans le débat public, elles sont omniprésentes en lieu d’être placées au cercle privé. Elles imposent leur morale et se substituent à l’éducation et à la loi. Par conséquent, l’avortement par exemple n’est pas possible pour toutes les femmes européennes.

3. Pourquoi la prostitution, le dernier crime qui n’est pas puni par la loi, fait-elle des soucis aux deux femmes ?
Parce que la prostitution est légale dans certains pays, bien qu’elle soit une violence et un trafic d’être humain.

4. Quel changement voudrait-il effacer le problème de la prostitution selon Claire ?
La loi devrait interdire la prostitution et punir les hommes qui sollicitent une femme pour un rapport sexuel. En plus, le système européenne devrait se changer et ne favoriser plus le tourisme sexuel.

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