Lecture
a) Le grand
cahier, Agota Kristof (Paris (1986) : Editions du Seuil.)
b) Chapitre 38: Les alertes
Ce chapitre est important
parce qu’il parle de l’augmentation des alertes. Le fait que les alertes
deviennent plus fréquentes rappelle au lecteur que la guerre s’approche. Les
habitants effrayés de la petite ville se cachent toujours dans des caves. Ceci
contraste avec la nonchalance des jumeaux qui ont remarqué que les gens meurent
dans les caves et qui préfèrent rester au-dehors. C’est non seulement l’absence
de crainte face aux situations dangereuses qui étonne le lecteur à ce moment,
mais aussi le profit qu’ils tirent de telles situations. Ils agissent d’une
manière très calculée et cynique, puisqu’ils se servent dans les maisons
désertées.
Chapitre 39 : Le
troupeau humain
Le chapitre suivant montre
des jumeaux moins nonchalants que précédemment. Les gens qu’ils observent, les
déportés, sont des gens comme eux et comme des personnes qui leur sont
proches. Les déplacés les marquent de même que le comportement ignoble de la
servante à leur égard. Ainsi ils se refusent
à manger, ce qu’on pourrait voir comme une expression de solidarité.
Chapitre 40 : Les
pommes de Grand-Mère
C’est le moment où les
jumeaux comprennent que la guerre n’est pas un jeu. Celle-ci commence à les
concerner personnellement aussi. Le cordonnier, qui a probablement souffert du
même destin que les gens qu’ils ont observé au chapitre 39 et, surtout, la
blessure grave que leur Grand-mère reçoit à cause d’une attaque des
soldats allemands, les frappent. De plus, la sollicitude qu’ils montrent envers
leur Grand-Mère démontre qu’ils ont, malgré tout, développé une certaine
affection pour elle.
c) Résumé
Chapitre 38 :
Les jumeaux racontent
comment les alertes déclenchées Suite aux attaques aériennes
commencent à se multiplier. Ils ne se cachent jamais pendant une alerte mais
saisissent l’occasion de cambrioler des maisons qui sont vides au moment où les
habitants se cachent dans les caves. Quand il y a une nouvelle alerte, il y a
des gens qui forcent les jumeaux à se cacher dans un abri. Mais eux ne veulent
pas y rester, parce qu’ils ont observé que la plupart des gens meurt dans les
abris. Ils se libèrent donc d'une manière violente et commencent à se battre et
à s’arracher violemment des mains de leurs « sauveurs »
Chapitre 39 :
Lors d’une visite chez le
curé et la Servante, les enfants observent un cortège de gens de leur village emmené
par des soldats étrangers. Les gens ont l’air pauvres et affamés. La manière
dont ils sont traités par les Allemands est très cruelle. La servante, qui est
en train de faire la coquette avec un soldat, se moque des pauvres en faisant
semblant de vouloir leur donner à manger ce que à la fin elle mange elle-même.
Les enfants qui étaient en train de manger refusent par la suite de finir leurs
tartines et de prier avec le curé.
Chapitre 40 :
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