lundi 14 décembre 2015

Lecture version révisée

 
Lecture
 Chapitres 38, 39, 40
 
a) Le grand cahier, Agota Kristof (Paris (1986) : Editions du Seuil.)
 
 
b) Chapitre 38: Les alertes
 
Ce chapitre est important parce qu’il parle de l’augmentation des alertes. Le fait que les alertes deviennent plus fréquentes rappelle au lecteur que la guerre s’approche. Les habitants effrayés de la petite ville se cachent toujours dans des caves. Ceci contraste avec la nonchalance des jumeaux qui ont remarqué que les gens meurent dans les caves et qui préfèrent rester au-dehors. C’est non seulement l’absence de crainte face aux situations dangereuses qui étonne le lecteur à ce moment, mais aussi le profit qu’ils tirent de telles situations. Ils agissent d’une manière très calculée et cynique, puisqu’ils se servent dans les maisons désertées.
 
Chapitre 39 : Le troupeau humain
 
Le chapitre suivant montre des jumeaux moins nonchalants que précédemment. Les gens qu’ils observent, les déportés, sont des gens comme eux et comme des personnes qui leur sont proches. Les déplacés les marquent de même que le comportement ignoble de la servante à leur égard. Ainsi ils se refusent  à manger, ce qu’on pourrait voir comme une expression de solidarité.
 
 
Chapitre 40 : Les pommes de Grand-Mère
 
C’est le moment où les jumeaux comprennent que la guerre n’est pas un jeu. Celle-ci commence à les concerner personnellement aussi. Le cordonnier, qui a probablement souffert du même destin que les gens qu’ils ont observé au chapitre 39 et, surtout, la blessure grave que leur Grand-mère reçoit à cause d’une attaque des soldats allemands, les frappent. De plus, la sollicitude qu’ils montrent envers leur Grand-Mère démontre qu’ils ont, malgré tout, développé une certaine affection pour elle.
 
c) Résumé
 
Chapitre 38 :
 
Les jumeaux racontent comment les alertes déclenchées Suite aux attaques aériennes commencent à se multiplier. Ils ne se cachent jamais pendant une alerte mais saisissent l’occasion de cambrioler des maisons qui sont vides au moment où les habitants se cachent dans les caves. Quand il y a une nouvelle alerte, il y a des gens qui forcent les jumeaux à se cacher dans un abri. Mais eux ne veulent pas y rester, parce qu’ils ont observé que la plupart des gens meurt dans les abris. Ils se libèrent donc d'une manière violente et commencent à se battre et à s’arracher violemment des mains de leurs « sauveurs »
 
Chapitre 39 :
 
Lors d’une visite chez le curé et la Servante, les enfants observent un cortège de gens de leur village emmené par des soldats étrangers. Les gens ont l’air pauvres et affamés. La manière dont ils sont traités par les Allemands est très cruelle. La servante, qui est en train de faire la coquette avec un soldat, se moque des pauvres en faisant semblant de vouloir leur donner à manger ce que à la fin elle mange elle-même. Les enfants qui étaient en train de manger refusent par la suite de finir leurs tartines et de prier avec le curé.
 
Chapitre 40 :
 Après avoir vu ce que les enfants nomment le cortège des déportés, ils veulent vérifier si le cordonnier va bien. Malheureusement, ils trouvent sa maison vide et une femme leur raconte que lui aussi a été emmené par les soldats. Les deux retournent à la maison et trouvent leur Grand-Mère blessée dans son jardin. Ils la soignent et l’aident à rentrer dans la maison. Elle leur raconte qu’elle a été tapée par les soldats parce qu’elle a laissé tomber par méprise ses pommes dans la rue pendant le cortège.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire