Mémoires d`un
élève moyen : traduction
Puis je me suis allumé ma pipe, que je m’étais achetée a pour le
voyage, pour que je ne me fasse b pas trop remarquer en Angleterre,
et je suis sorti dans la rue pour explorer Londres.
Mais j’ai eu beau marcher comme je voulais, je
finissais toujours dans la même rue avec les mêmes maisons et les arbres
minces. Sauf qu’elle avait un autre nom chaque fois ! – J`ai eu peur et j’ai
décidé de déjeuner. Vis-à-vis j’ai vu un « Public House », ce qui ne
signifie que guinguette, et qui n’était sûrement pas très cher. Cela avait deux
portes, « saloon-bar » et « public-bar ». Dans le guide
Metoula j’ai trouvé que « saloon-bar » était pour les
« gentlemen » et le « public-bar » pour les «men». Du
« public-bar » est sorti un homme, qui avait l’air de ce qu`on nomme
en allemand un gaillard et je lui ai demandé par quelle porte je devais entrer.
Il s’est brossé la moustache et m’a regardé de façon précise. « Man »
ou « gentleman » ?- Etranger, décida-t-il. Vexé j’ai ouvert la
porte « saloon ». Elle menait directement dans le bar, mais dans la
plus petite partie, où la table avait une nappe et où les chaises étaient rembourrées pour les
« gentlemen ».
Le patron me donna une carte abîmée avec des prix. Je
suis parti de nouveau à travers la porte « for men » et je me trouvai
d’autre côté du comptoir, dans l’autre salle, plus grande, avec des bancs durs,
et j’attendais à une carte pour l’homme de la rue. Mais le patron prit de l’autre
côté la même carte avec les mêmes prix et deux colonnes de mots, qu’on n’avait
pas appris à l`école à part « beer » et « sandwiches ».
Pendant que je déjeunais (ma bière), je réfléchissais
sur ce qu’on doit voir à Londres. Je n’ai rien trouvé et j’ai demandé au
patronnce qu’il visiterait à Londres. Il réfléchit et me recommanda le monument
du Prince Albert.
a) accord du participe passé :
proposition relatif avec que : C’est une proposition relative
introduit par que. « Que » n’a pas de genre et nombre donc l’accord
se fait avec l’antécédent, donc le COD.
b)
Subjonctif :
On utilise le Subjonctif dans plusieurs cas :
- Après les verbes de sentiments : émotion (je
suis triste que…), jugement (je suis furieux que…), étonnement (s’étonner),
crainte (avoir peur que…), nécessité (il faut/il ne faut pas…).
- Après des expressions de volonté : ordre
(demander, ordonner…), souhait (vouloir…), permission/interdiction (permettre,
accepter…), conseil (conseiller…)
- Après des expressions de possibilité :
supposition (il est possible…), doute (douter, il est douteux…)
- Après des verbes marquant le degré de certitude
(penser, croire, être certain etc…). Certains de ces verbes ne sont suivis du
subjonctif que optionnellement dans la forme négative ou interrogative.
- espérer et souhaiter dans certaines cas particuliers
(doute, attentes etc.)
- Après des verbes de déclaration : dire,
affirmer, déclarer (ne pas dans tous les cas mais souvent dans la forme
négative et interrogative.)
- Après des expressions impersonnelles qui on « il »
comme sujet. : Il faut que, il est important que, il est dommage que etc…
- Après certaines conjonctions particulières de but,
temps, condition, concession, crainte et restriction.
c)
le passé simple : Le
passé simple est utilisé pour les verbes qui font partie du récit. Il est
utilisé pour les actions au premier plan du récit et ne pas pour les
descriptions comme l’imparfait. Mais comparé au passé composé qui et aussi
utilisé pour les actions, on se sert du passé simple plutôt si la personne qui
parle, donc l’énonciateur, est absent du récit, donc s’il parle d’un personnage
fictif. Souvent c’est pour « il » et « elle ».
Le
thème/ personnage principal :
Jakob, le personnage principal du livre d’Alexander
Spoerl (publié 1950), se trouve dans ce paragraphe à Londres pour un échange dans le cadre de ses
études. Il semble être jeune et ne pas encore vraiment connaître le monde, mais
en même temps il est curieux et extrêmement intéressé par tout ce qu’il ne
connait pas. Dans la scène du bar, on remarque que le personnage principal
n`est pas habitué à être traité comme une personne normale ou une personne de
la rue. Il veut voir toute la ville et en profiter à fond. Le fait qu’il est
traité comme un touriste par l’homme du bar ne lui plaît pas. Il veut rester
anonyme et on lui traite comme un
touriste mieux dit come une personne venant d’un autre pays. Cela lui
dérange beaucoup.
Le livre d’Alexander Spoerl est écrit dans un style
plutôt humoristique. Mais en même temps ça traite des sujets très sérieux,
comme la deuxième guerre mondiale. On ne sait pas dans quel mesure le livre est
autobiographique mais on sait qu’il y a des points particuliers qui se
recoupent avec la vie de Spoerl. Le roman a été consacré à Libertas
Schulze-Boysen, une femme qui a lutté contre le régime des
national-socialistes.
Le roman avait été porté à l’écran en 1974 par Werner
Jacobs.
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